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Margaux Tourisme lance son blog ! Il fallait au moins ça pour vous rapporter ligne après ligne toute la splendeur des territoires médocains entre châteaux, estuaires et autres douceurs… Découvrez nos articles.

  • Idée balade : Le Verrou Vauban

    Vous avez envie d’une escapade d’une journée dans le Médoc ? Nous avons choisi de vous faire découvrir une des pépites de notre territoire ! Le Verrou Vauban est un site incontournable de l’Estuaire de la Gironde.

     

    A savoir : Le Verrou de Vauban est un site inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco. Créés par Sébastien Vauban, la citadelle de Blaye, Fort-Pâté et Fort-Médoc forment une barrière infranchissable. Bâtis au XVIIe siècle, ils permettaient de tirer des canons vers l’embouchure du fleuve pour protéger Bordeaux.
    Au travers de cet article, nous vous invitons à découvrir une balade riche en culture depuis la Citadelle de Blaye au Fort Médoc.

     
    1) Citadelle de Blaye

    Départ de la citadelle, flânez dans les ruelles à la rencontre des artisans d’art, restaurateurs et commerçants. Elle a été imaginée puis construite au XVIIème siècle, pour contrôler la navigation sur l’estuaire. Elle dispose d’un kilomètre et demi de remparts, plus de 30 hectares de fortifications.

    A l’intérieur, vous trouverez une véritable caserne, un monastère où vivaient auparavant les Minimes, et plusieurs casernes pour le séjour des troupes. Vous pouvez également voir une conservation de plusieurs éléments de fortifications médiévales, notamment le château de Rudel, la porte Livenauf et la tour Eguilett.

     
    2) Traversée de l’estuaire

    Prenez le bac et direction Lamarque ! Cette croisière vous permet de poursuivre la découverte du Verrou Vauban. Elle permet de se rendre sur l’autre rive pour l’autre rive et de rejoindre ainsi le territoire du Médoc. Lors de la traversée, vous pourrez apercevoir le Fort Pâté, un véritable exploit architectural bâtit sur le sol délicat de l’île.

     
    3) Fort Médoc

    En face de la citadelle de Blaye se trouve le Fort-Médoc sur la commune de Cussac-Fort-Médoc. Un site qui vous offre une vue panoramique sur l’estuaire. La création de ce monument a été décidée par Vauban, dans le but d’empêcher l’escadrille opposante […]

  • Les étapes du cycle de la vigne : les vendanges et après ?

    Que l’on soit amateur, novice ou simple curieux, la culture de la vigne ne s’arrête pas aux vendanges !

    C’est aussi une multitude d’étapes incontournables à respecter avec la plus grande rigueur, respectant la saisonnalité, la météo, les cépages, les maladies, …

     

    Quelques semaines après les vendanges, les feuilles changent de couleurs et tombent, la sève descend dans les racines, la plante entre alors dans une longue phase de repos hivernal, la dormance (de novembre à avril).

     

    C’est alors que les viticulteurs (trices) peuvent débuter la taille, un travail de longue haleine, essentiel pour les récoltes à venir. Pour ce faire, le vigneron retire une partie des sarments. La taille est donc une opération capitale dans la préparation du millésime suivant.

     

    Au début du printemps (mi-mars, début avril), la remontée des températures réveille la belle endormie, c’est le débourrement. Les petits bourgeons sélectionnés méticuleusement pendant la taille augmente de volume, leurs écailles s’écartent en laissant apparaître la villosité (nommé bourre ou coton) qui les a protégés du froid hivernal, puis prémices des premières feuilles. Cette étape lance le départ d’un nouveau millésime.

     

    Jusqu’à l’été trois étapes vont se succéder. La feuillaison se déroule à la fin du printemps. Les feuilles commencent à se développer, elles apparaissent, se déroulent et s’étalent.

    Puis vient la période de l’été avec la floraison. La chaleur et le soleil sont plus présent et de toutes petites fleurs blanches apparaissent. Elles sont déjà en forme de grappe qui va porter entre 100 et 200 fleurs.

    En juin, on observe la nouaison avec les grains de raisins qui commencent à se former dans les fleurs fécondées.

     

    Avec l’arrivée de l’été les viticulteurs (trices) coupent les feuilles (effeuillage) qui pourraient masquer les grappes du soleil afin qu’elles reçoivent un ensoleillement optimal.

    Mais ils ont la possibilité d’intervenir durant l’été pour réduire la quantité de raisins sur chaque cep […]

  • Découvrez le charme des petits ports des bords d’estuaire !

    Lovés au bord de ces grandes voies maritimes que sont la Gironde et la Garonne, les petits ports au charme intemporel qui, depuis l’Antiquité ont été les témoins de cette longue histoire commerciale et stratégique, accueillent touristes et riverains pour une pause agréable.

     

    Véritables petits théâtres de verdure aux bord de l’eau !

     

    Le port de Lamarque est familier pour ses liaisons régulières avec Blaye. Mais les touristes et les autochtones le fréquentent aussi pour ses espaces verts, sa vue éblouissante sur l’estuaire et ses îles, ses aménagements et pour l’agrément des deux restaurants où les pauses estivales y sont sympathiques ! Tout cela est fort agréable. Mais ce n’est rien encore au regard du charme envoûtant des petits ports, plus ou moins cachés dont la découverte ne s’oublie pas.

     

    Au port d’Arcins, on se pose simplement devant le magnifique paysage. Ici les carrelets (cabanes de pêche sur pilotis) font partie intégrante du paysage. On distingue les filets suspendus qui attendent la prochaine marée, pour y recueillir crevettes, anguilles, lamproie. On pourrait y passer des heures à observer un vol d’oiseaux sorti de l’île Verte située juste en face, ou simplement admirer le scintillement du soleil sur le clapot de l’eau.

     

    Pour accéder au port de Soussans, on suit la petite route qui glisse entre les parcelles de vigne. On arrive alors sur un petit espace calme et pittoresque avec un panorama privilégié sur l’estuaire et la silhouette de l’île Verte et l’île du Nord en ligne de mire offrent un spectacle naturel et quotidien. Selon le temps ou la saison, chaque jour est un nouveau tableau à découvrir. On peut profiter d’un moment de répit, d’une pause gourmande sur l’une des tables de pique-nique mise à disposition.

     

    Le port d’Issan est un ravissant petit port, où les bateaux de pêche règnent en maître. Tout à la […]

  • Les grands vins de nos « petits » vignerons !

    La longue et intense histoire de ces « petits » vignerons et de leurs Grands Crus Artisans est issue de la volonté d’une poignée de femmes et d’hommes, mais pas seulement. La qualité de leurs vins a également permis à ces vignerons de pleinement révéler leurs talents.

     

    A l’origine, la dénomination Crus Artisans existe depuis plus de 150 ans (Cook & Ferret, dans l’édition de « Bordeaux et ses vins » de 1968 en faisait largement état). Au cours du XVIIème siècle apparaît la notion de Crus. Elle identifie soit des zones viticoles plus ou moins importantes, soit certains lieux dits, soit des propriétés particulières.

    A cette époque (comme aujourd’hui encore), créer, entretenir un vignoble, produire un vin de qualité n’est pas une mince affaire et exige construction, matériel animaux de trait pour certains et beaucoup de main d’œuvre. Nos campagnes étaient ainsi peuplées ce qui nécessitaient l’installation de nombreuses activités pour subvenir aux besoin de chacune telles que maréchal ferrant, sellier, tonnelier, …

    Souvent ces artisans étaient propriétaires de vignes (de dimensions modestes) et les cultivaient eux-mêmes.
    Cette désignation, de prime abord simpliste, permettait de distinguer une nouvelle famille de crus, ainsi que la qualité de leurs vins.

     

    La reconnaissance de ces propriétés n’a pas été un long fleuve tranquille entre les différentes crises des années 30, les guerres, … et autres manifestations.

    En juin 1944 la réglementation européenne remet à l’honneur cette dénomination et autorise l’inscription sur l’étiquette principale de la mention « Crus Artisans ». S’en suit l’ardeur des années 80 où une nouvelle génération s’installe et bouscule certaines habitudes. Il faudra toute l’opiniâtreté d’une poignée de vignerons du Médoc pour relancer cette distinction Crus Artisans en créant en 1989 le syndicat des Crus Artisans du Médoc.

    Publié au Journal officiel français en 2006 et 2012, une quarantaine de propriétés peuvent aujourd’hui utiliser le terme « Crus artisans » […]

  • « Initiative de nos régions », une émission télé à ne pas manquer

    Samedi 23 janvier 2021 à 19h55 sur France 3, sera diffusé un épisode du programme « Initiative de nos régions ».

    Cette nouvelle émission propose aux téléspectateurs et spectateurs de découvrir les territoires d’exception que sont les Parcs naturels régionaux.

    L’objectif de ce programme court est de montrer que les territoires labellisés « Parc naturels régionaux » ne sont pas des espaces naturels figés mais bien des lieux d’innovation, de créativité, et ce autour d’hommes et de femmes qui les font vivre et évoluer quotidiennement.

    Ces films forment une saga dynamique et rythmée, ancrant les Parcs naturels régionaux dans une image de modernité et de dynamisme, en révélant des projets innovants et durables.

     

    Le Parc naturel régional Médoc

    Des vignobles à l’estuaire, des plages à perte de vue aux forêts séculaires, le Médoc distille ses richesses. Entre calme et effervescence, il se laisse parcourir et découvrir en toutes saisons.

    A pied, à vélo, ou à cheval, venez découvrir l’incroyable diversité que vous offre cette terre d’histoire, où on se laisse facilement charmer par son patrimoine tant architectural, qu’artistique et naturel. Ce n’est d’ailleurs pas le hasard si le Médoc est désormais classé Parc naturel régional.

    Dernier né des 54 Parcs naturels régionaux de France, le Parc naturel régional Médoc rassemble 51 communes, les Communautés de communes Médoc Atlantique, Médoc Cœur de Presqu’île, Médoc Estuaire et Médulienne, le Département de la Gironde et la Région Nouvelle Aquitaine. Bordeaux Métropole et les communes de Blanquefort, Eysines et Parempuyre sont également associées aux travaux du Parc sous le statut de Villes Portes.

     

    Les cinq raisons de venir découvrir le territoire Médoc Estuaire

    Découvrez le riche patrimoine de Médoc Estuaire et son incroyable diversité à travers cinq circuits balisés : les boucles des marais d’Arcins-Soussans, la boucle des châteaux de Margaux, la boucle des palombes à Labarde, la boucle des pins au Pian-Médoc et la ronde des marais […]

  • Classement de 1855 : indétrônables Grands Crus !

    Une remontée dans le temps

    Dès le XVIIème siècle, on tenta de mettre de l’ordre dans les crus du Médoc. C’est ainsi que le premier document sérieux fut rédigé dans les années 1740 par la Chambre de Commerce de Bordeaux à l’intention de l’intendant de Guyenne. Il fournit ainsi le prix des vins, commune par commune.

    Celui qui fait date sous Napoléon III est établi en pleine fête impériale. Si le neveu de Napoléon Ier n’était pas un amateur éclairé, ses proches, contrairement à lui, raffolaient du vin. C’est pourquoi, à l’occasion de l’Exposition Universelle de Paris en 1855, l’Empereur confia à son cousin Jérôme Bonaparte le soin d’établir une hiérarchie des grands vins français.  C’est ainsi que les Bordelais mirent tout en œuvre pour que ce soit les courtiers de la Chambre de Commerce de Bordeaux qui établissent l’échelle des valeurs de leurs plus grands vins. Ce qui donna l’avantage au Médoc et au Sauternais qui furent les grands vainqueurs de cette classification.

    Les courtiers réquisitionnés pour l’occasion, classèrent les vins selon les mercuriales enregistrées sur une longue période.

    A cette époque, il n’y eut pas de grande dégustation pour établir la hiérarchie des crus. Seule la régularité des prix constitua une base fiable. Ajouté à cela l’importance d’une identification claire des crus, avec une antériorité des noms de châteaux bien enracinés, remarquable notamment pour les Premiers Crus Classés, tels Haut-Brion, Margaux, Latour ou Lafitte.

    Publié le 18 avril 1855, le classement fut donc le point d’aboutissement d’une réalité de marché et d’évolution existante depuis plus d’un siècle.

     

     

    Le classement se présente ainsi aujourd’hui :

    Pour les Grands Vins Rouges : 5 châteaux sont classés Premiers, 14 Seconds, 17 Troisièmes, 10 Quatrièmes et 18 Cinquièmes, et sont répartis sur 5 appellations du Médoc (Saint Estèphe, Pauillac, Saint-Julien, Margaux et Haut-Médoc), et un seul dans la région des Pessac-Léognan.

    Pour […]

  • Le patrimoine religieux et son héritage architectural

    Sur le territoire estuarien, le patrimoine bâti religieux est d’une grande richesse. Eglises, tympans, porches, orgues et sarcophages rendent le territoire spécialement attractif et attirent de curieux visiteurs.

    D’autres établissements ecclésiastiques, aujourd’hui disparu, sont indiqués dans les archives. Les religieux, soucieux de valoriser de nouveaux espaces, isolés et insalubres, pouvaient évangéliser et regrouper les populations. Ainsi la chapelle de Birac dans les landes d’Arsac, ou encore les églises de l’île de Macau, de Lamarque et du prieuré de Gillet à Ludon-Médoc en sont quelques exemples.

     

    Eglise Sainte-Marie (Macau)

    Le bourg qui daterait de l’époque gallo-romaine, est donc un très joli lieu de villégiature où de nombreuses découvertes vous attendent. De son église originale, on aperçoit le très beau clocher de style roman datant du XIIème siècle. Classé aux Monuments Historiques, cette tour carrée et fortifiée détermine immédiatement l’origine moyenâgeuse de l’édifice bâti. Le clocher est estimé en 1845 par l’inspecteur des Monuments Historiques comme l’« un des plus beaux clochers romans que les mains du temps ou des révolution aient laissé venir entier jusqu’à nous ».

    L’intérieur de l’église se développe traditionnellement en croix latine, il s’ouvre sur une voûte d’ogives caractéristiques. On raconte qu’un souterrain secret reliait l’église au château fort de Gironville.

     

    Eglise Saint-Germain (Arsac)

    L’église Saint-Germain d’Arsac est une ancienne église qui remonte à l’époque romane. Elle dépendait au Moyen-Age de l’abbaye Sainte-Croix de Bordeaux. L’édifice est en partie reconstruit entre 1843 et 1878 sous l’égide des architectes Gustave et Michel Alaux et consacré par le cardinal Donnet le 12 septembre 1878. L’élément le plus intéressant de l’édifice est sans conteste son beau portail roman classé Monument Historique, ouvert dans un avant-corps contre le mur méridional de la nef, aux voussures mêlant des motifs constituant un décor radiant et quelques claveaux historiés. Des peintures murales du XVe siècle présentent des litres funéraires, simples […]

  • Un pèlerinage qui vient du Moyen-Age …

    Dans toutes les religions, les fidèles ont pris l’habitude de se réunir périodiquement dans certains lieux sacrés. Les Grecs célébraient Olympie ou Delphes et les Romains se regroupaient dans les Temples qui entouraient le Forum. Dès le Vème siècle, les chrétiens eurent la curiosité de visiter en Palestine, les lieux où avaient vécu le Christ. Mais tout le monde ne pouvait faire le voyage en Terre Sainte parce qu’il était trop long, trop coûteux et bien souvent trop dangereux.

    Alors, on prit l’habitude de se rendre aux lieux où l’on conservait des reliques des saints. Les églises furent dédiées à un saint, les corporations se placèrent sous le patronage d’un saint, personnage illustre de la Chrétienté.

     

    Saint Jacques de Compostelle

    Si la Cathédrale de Saint Jacques de Compostelle attire autant de visiteurs chaque année, c’est sûrement pour l’histoire qu’Elle raconte. Elle doit son nom à l’apôtre Saint Jacques, un des disciples de prédilection de Jésus Christ, et dont le corps fût enterré où sera construite plus tard, la célèbre ville de Saint Jacques de Compostelle.

    C’est au IXème siècle, époque pendant laquelle l’Espagne est sous la domination des musulmans, que son tombeau est retrouvé. Le roi des Asturies, Alphonse II, rapidement averti se déplaça jusqu’au lieu de sa découverte. Il sera alors le tout premier pèlerin de Saint Jacques de Compostelle, parmi des milliers d’autres.

     

    La Voie de Tours ou via Turonensis

    Elle a longtemps été la voie historique vers Compostelle la moins fréquentée, mais elle est aujourd’hui équivalente à la voie de Vézelay. Tours abrite en son cœur la basilique et le tombeau de son évêque, Martin, mort en 397. Au départ de Paris, la voie offre le choix entre deux chemins allant vers Chartres et Orléans. C’est peut-être, aux dires des pèlerins, l’itinéraire le plus riche en sites jacquaires et en églises romanes. Certains disent qu’il est plus […]

  • La chasse à la palombe, entre ciel et terre !

    Chaque saison au mois d’octobre, des milliers de chasseurs se préparent pour la migration du pigeon ramier, appelé aussi palombe. Véritable tradition pour certains, la chasse à la palombe constitue un art de vivre à part entière, surtout dans le sud-ouest où le mythique oiseau bleu est presque vénéré.

    La chasse à la palombe est une institution, une passion, qui demande à la fois patience et énergie.

    Des méthodes de chasse diverses.

    Une chose est sûre, il n’existe pas qu’une seule façon de chasser la palombe : chaque département, chaque région à ses préférences et traditions. Que ce soit en palombière (au sol ou dans les arbres), au filet, au vol, à l’affût, en pantière ou à poste fixe, la chasse du pigeon ramier nécessite une préparation minutieuse, et rien ne doit être laissé au hasard

    La palombière est composée d’au moins une cabane principale qui peut accueillir de 2 à 4 chasseurs. D’autres cabanes satellites peuvent être présentes si le site est important ainsi que le nombre de chasseurs. Les cabanes sont toujours installées au sommet des arbres dominants, en général un hêtre ou un chêne. Les chasseurs y accèdent par l’intermédiaire d’une échelle plus ou moins sécurisée ou parfois grâce à un ascenseur. Elles peuvent se trouver à plus de 25 m de hauteur. Elles servent à la fois de poste de guet, de commande et de tir. Très bien camouflées, elles comportent des meurtrières par lesquelles les chasseurs passent le fusil pour tirer.

    Déroulement de la chasse.

    Les premiers chasseurs postés le long du couloir que forme la vallée agitent des drapeaux et crient pour guider le vol vers l’emplacement des filets.

    Entrent ensuite en jeu les lanceurs de raquettes qui font baisser le vol.

    Ensuite, le dernier rabatteur finalise le travail de ses prédécesseurs toujours à l’aide de raquettes pour faire plonger les palombes dans […]

  • La typicité des cépages médocains sous l’influence du terroir

    La vigne est cultivée dans la région depuis les Romains mais le défrichement et la mise en valeur du Médoc ne date que du XVIe et XVIIe siècles. Les vins de cette région sont rapidement connus et leur renommée franchit les frontières.

    Orographie et géologie

    Le Médoc est une région plane au relief très peu accentué. Les vignes sont plantées sur des alluvions détritiques du quaternaire appelées « croupes de graves ». Ces croupes sont séparées par des petits ruisseaux de drainage, dans le Médoc ils portent le nom de « jalles »

    Les sols sont principalement composés de graves, c’est-à-dire un mélange de graviers, de galets et de sables, avec des nuances étant donné l’étendue de l’aire d’appellation et la présence d’un sous-sol argilo-calcaire affleurant secondairement. Les différentes graves se sont déposées en bandes parallèles à la rive de l’estuaire mais sont découpées perpendiculairement depuis la dernière glaciation : les vignes sont principalement installées sur ces croupes bien drainées.

     

    Encépagement

    Les cépages les plus plantés sont d’abord le cabernet sauvignon très majoritaire dans le vignoble du Médoc (de 30 à 85 % selon les propriétés), suivi par le merlot, accompagnés plus marginalement par le cabernet franc et le petit verdot.

    Le Merlot : il apporte rondeur et tannins souples à l’austérité du Cabernet. De couleur sombre et dense, avec des arômes de fruits rouges et noirs. Au cours de son vieillissement il laisse place à des notes de pruneaux, de sous-bois ou d’épices. Il aime les sols argilo-calcaire.

    Le Cabernet Sauvignon : il donne au vin de la puissance, de la structure, de la complexité qui se révélera après quelques années de garde. Sa richesse aromatique aux notes de fruits noirs, de violettes et de framboises. En bouche, il est reconnu pour sa persistance. De maturité plus tardive que le Merlot, il résiste bien à la pourriture grise grâce à sa peau épaisse. Il aime les sols de graves argileuses.

    Le Cabernet Franc : avec sa robe moins […]