• MEDOC ET TOURISME… Comme une histoire d’amour

    Si vous lisez nos articles, vous avez fini par vous en rendre compte ! Le Médoc, on l’aime ! Cela sonne si doux que l’on ne se fatiguerait jamais de l’entendre : Médoc, Médoc, Médoc ! Mais point trop n’en faut, parlons plutôt des merveilles de la région. À l’heure où nous écrivons ces lignes, l’été est plus qu’à nos portes, puisque les rayons de son soleil ont ébloui tout le pays ! Et si cette année, vous choisissiez une destination originale ? Et si l’on se dispensait par la suite de ce caractère original et que nous laissions cette destination devenir celle de votre cœur ? Nous, ça ne nous paraît pas si absurde. Après tout, que l’on parle de Bas-Médoc, de Haut-Médoc ou des Landes, savoir que visiter relève du dilemme tant, des choses à voir, il y en a ! Au nord de Lesparre-Médoc, vous trouverez les marais du Bas-Médoc. Ici est concentrée une très grande partie de la faune et la flore médocaine : si vous aimez les loutres, vous pourriez en croiser ! Les fans d’oiseaux seront également conquis, puisque le Bas-Médoc est une étape de migration pour les volatiles. À moins que vous ne préfériez le vin ? Là, nous ne saurions que trop vous orienter vers le Haut-Médoc. Terre de vignobles et indispensable de la Route des Vins, ici sont façonnés des vins flirtant avec les plus hauts standings et niveaux d’exigences. Du cabernet sauvignon au cabernet franc, en passant par le merlot, le malbec et le petit verdot, vous aurez votre dose de raisins ! Alors, vous avez déjà choisi ? Vous pensez vous rendre à Pauillac, Castelnau-de-Médoc… ou bien Margaux ? On le savait ! Mais attendez, nous n’avons pas encore parlé des Landes. Des Landes, vous en connaissez sûrement la forêt, mais saviez vous que la fameuse Dune du Pilat était en était le point culminant ? Et là, on touche à une destination vacances de rêve ! À moins que vous ne préfériez bronzer à Lacanau ou au lac d’Hourtin : on ne vous en voudra pas… plus que ça, on vous accompagnerait bien !

    Vous pensiez être éclairé après lecture de cet article : finalement, on est sûrs que vous êtes encore plus perdu. D’avance, nous nous excusons, mais ce n’est pas notre faute : impossible de parler tourisme au Médoc sans en énumérer toutes les beautés… et la liste est longue ! Alors, cette année, destination Médoc ? On vous y attend !

  • LE LONG DE L’ESTUAIRE

    L’Estuaire de la Gironde est certainement le plus fameux de tous. C’est le plus vaste d’Europe occidentale, il joint et marie Gironde et Charente-Maritime/ Autant dire que des choses à voir, il y en a… Prenez vos affaires, on part en excursion !

    UNE FACE MEDOCAINE DE RICHESSE…

    Du phare de Cordouan à Margaux, en passant par Saint-Estèphe pour finir à Bordeaux pour les plus courageux, il faudra de la ténacité pour découvrir toutes les beautés de l’Estuaire. Vos affaires sont prêtes ? Et si nous partions à l’aventure ? Et si nous découvrions, depuis son lit aqueux, tous les secrets du Médoc ?

    DU PHARE DE CORDOUAN A LUDON-MEDOC

    Il nous faudrait choisir un point de départ. Choisir serait un bien grand mot : l’évidence voudrait que nous prenions les choses dans l’ordre, et force serait de lui donner raison… Nous partirions du Phare de Cordouan ! Eternel gardien de l’Estuaire, il en trône à l’embouchure depuis quatre siècles. Il fût, en 1862, le premier phare classé au titre des monuments historiques et certains se plaisent à l’appeler le « Versailles des mers ». Adjugé, vendu ! Bien vite, nous arriverions à Cussac, et découvririons le poids historique de Fort Médoc, Fort Pâté et de la Citadelle de Blaye le temps d’une escapade. Courte, trop courte ! Puisqu’au fil de l’Estuaire, Lamarque se dévoilerait aussi, par son château fort d’une part, puis par la beauté et le pittoresque de ses panoramas. Nous arriverions ensuite à Arcins, où nous ferions à son port une escale, le temps d’admirer les flots de l’Estuaire… pour arriver à Margaux. Ah, Margaux ! Vous avez fini par comprendre tout l’amour que nous portions à la ville : sa majesté, ses châteaux, sa végétation, son île investissant l’Estuaire… la liste pourrait s’étendre très longuement si nous poussions le vice jusqu’à la rendre exhaustive ! Naturellement, nous y prendrions le temps de vagabonder, de souffler, de nous ressourcer. Puis de repartir : Macau nous montrerait le bout de son nez… ou de ses Chartreuses, son marché ou son port ! Enfin viendrait Ludon conclure cette balade le long de l’Estuaire de la Gironde… ou, dans notre cas, du Médoc ! Nous resterait alors à rentrer à bon port, des souvenirs plein la tête. De végétation, d’écosystèmes d’exceptions, de bâtisses, de vins, de villes en ville, de rencontres en rencontres mais, toujours, avec comme feuille de route l’Estuaire. Se dévoileraient les patrimoines d’exception et les merveilles du Médoc… Vous pourriez choisir de le suivre de l’autre côté de la rive, vous vous situeriez alors en Charente Maritime : là, nous préfèrerons garder un brin de chauvinisme… en vous disant que des choses, vous en manqueriez, mais ce serait taquin !

  • UNE HISTOIRE À LA MARGAUX

    Ah ! Margaux. Ses milliers de cépages, les arômes fruités de son vin, sa fraîcheur… et ses origines. Si les vins du Médoc ont si bonne réputation, c’est qu’ils sont chargés d’un poids : celui de l’Histoire ! Et pas des moindres, puisqu’on parle de celle de Margaux. Revenons quelques siècles en arrière…

    UNE AFFAIRE D’ORIGINES…

    L’origine de l’appellation « Margaux » est en elle-même un mystère. Certains l’attribuent au mot « marne » désignant une terre argileuse, d’autres au gascon « margau », synonyme de bourbier. Au 19ème siècle, des morceaux de poterie de l’époque romaine sont découverts, renforçant la piste d’origines bien plus antérieures que ce que l’on pourrait supposer… D’autres, déjà, détectent dès le quatrième siècle dans les écrits du poète latin Ausone la mention de « Marojallia », qui depuis serait devenu Margaux !

    Du quatrième siècle, faisons un bond de quelques centaines d’années. Nous nous situons alors au 12ème siècle et, dans les écrits, commence à faire son apparition le château Lamothe de Margaux : l’épopée médocaine et la renommée de son terroir commence ! Elle mènera les vins Margaux jusqu’à même la table de Louis XIV… puis celle de Louis XVI, présentés par le Compte d’Argicourt, alors propriétaire du domaine. Les 265 hectares que nous connaissons aujourd’hui sont présents dès la fin du 17ème siècle, l’architecte Louis Combes dotant au passage le château d’une architecture néoclassique ! La ville grandit alors en même temps que son château : mairie et écoles sont érigés en parallèle et voient le jour une voie de chemin de fer jonchées de vignes et le faubourg, à présent bien connu et pourtant sobrement nommé « quartier de la Gare ».

    JUSQU’À NOS JOURS.

    Que doit-on comprendre de tout ça ? Que l’histoire de Margaux est intimement liée à la vigne et au vin ! Chaque évolution majeure de la ville et sa région s’est faite en corrélation avec ces-derniers. Le château Margaux comme porte-étendard d’une noblesse, d’une finesse et un prestige singuliers, ce sont des centaines de milliers de bouteilles qui sont chaque année produites. Impossible alors de penser Margaux sans avoir quelque songe pour son vin, considéré comme l’un des plus grands du monde et donnant au rayonnement de l’endroit une ampleur mondiale. Forcément, il nous était alors obligatoire, le temps de quelques lignes, de rouvrir nos livres d’histoire pour regarder le chemin parcouru par Margaux…

  • MEDOCAINE VTT

    L’HEUREUSE BALADE DES GENS HEUREUX

    Chaque année, plusieurs circuits de balades, de passements de vitesse, de sourires, de grimaces, de récompenses… et surtout, de Médoc ! La Médocaine VTT c’est …

    Levé à 6h du matin, vous voilà dès 8h en selle. Votre mission : découvrir le Médoc sous un autre angle. Et quel angle ! Vous n’êtes pas seul, 6500 autres vététistes ont fait le déplacement. Convivialité et camaraderie sont donc au programme, la journée promet. L’effort est conséquent, parfois semble ingrat, mais pourtant : la récompense est à la clé. 54 châteaux des appellations viticoles Margaux, Haut-Médoc, Moulis, Listrac et Bordeaux Supérieur sont disséminés sur les différents parcours, vous risquez de ne plus savoir où donner de la tête… mais vous décidez de garder le cap, ravitaillements et dégustations seront là pour vous remotiver ! Cantenac Brown, Cantemerle, Mademoiselle de Margaux… les lieux de prestige se dévoilent à vous à mesure de votre progression et, irrémédiablement, vous en avez plein les yeux. Au fil des découvertes, des rigolades, des sourires et des rencontres, votre esprit en guise de boîte à souvenirs se remplit, et vous voilà déjà arrivé à la fin du parcours. Vous avez avalé les kilomètres sans même les sentir et dieu que la journée est passée vite ! Place au dîner festif et, le temps d’un dernier soupir, il sera temps de partir… Alors, l’année prochaine, vous verra-t-on sur les circuits ? Cet article, c’est l’occasion pour nous de rendre également hommage à tous les bénévoles, châteaux, entreprises et collectivités qui, le temps d’un évènement hors du commun, nous permettent de porter un autre regard sur Margaux… et de le parcourir ! Vous trouverez des renseignements et de jolies photos ici

    EN SELLE, MARGAUX VOUS ATTEND !

  • HOMMAGE À LA NATURE MEDOCAINE

    Qui dit authenticité dit nature. Et qui dit nature, dit Margaux… dans un bref article, arrêtons-nous quelques instants, et, le temps d’une escale, rendons hommage aux lieux et espaces qui composent le nuage d’endroits somptueux de Margaux et ses environs. Faire un choix nous est ici difficile. Impossible de mentionner et de regarder en direction de toutes ces pépites, tous ces coins de caractère qui pourtant mériteraient qu’on s’y attarde. Le Médoc est riche de nature. Zones humides, marais, dunes, lacs, forêts, ports, estuaire… nous aurions fort à faire si nous devions dans cet article tous vous les répertorier ! Pas de panique, ils sont en grande partie référencés sur le site Margaux Tourisme… Impossible néanmoins de vous parler de la nature médocaine sans mentionner le port d’Issan. Autrefois, il servait d’embarcadère pour les barriques des châteaux à ses alentours. Aujourd’hui, il est le refuge de quelques pêcheurs et un incontournable pour les amoureux de la région ! Sa vue sur l’estuaire de la Gironde est royale, le calme et le silence qu’il propose sont d’or… Le temps d’une échappée fugace, il pourrait bien ouvrir à une certaine forme de plénitude. Nous, on adhère… À moins que l’on préfère vagabonder au gré des vents en VTT le long des boucles de Margaux, découvrant au passage toute l’étendue et la beauté de ses paysages naturels : dans ce cas, la boucle des Palombes, des Châteaux de Margaux, des Pins ou la Route de l’Estuaire sont tout indiqués… des kilomètres qui s’avalent sans faim et où l’effort fourni en vaut la peine, voilà de quoi il s’agit ici ! Les balades fluviales permettent également de se pencher, sous un autre angle, sur les lieux d’exceptions médocains. Avec ses 75 kilomètres de long, l’Estuaire du Médoc est le plus vaste estuaire d’Europe occidentale… vous vous doutez bien que des découvertes à faire, il y en a ! Au gré du fleuve, on se plaira alors à observer, sous tous les angles, l’immensité de la nature médocaine qui n’a d’égal que sa splendeur… Alors, on embarque ? Le Médoc nous attend !