• La viticulture, un marché aux multiples produits dérivés

     Que l’on soit un amateur de vin averti ou un néophyte, nous sommes toujours à la recherche de nouvelles curiosités pour sublimer vos instants de dégustation et de détente. La boutique de la Tonnellerie Nadalié en a fait son cheval de bataille !

    Le monde du vin est particulièrement vaste et une séance shopping dans cette boutique peut s’avérer bien plus surprenante que l’on pourrait le penser. Nous avons donc sélectionné pour vous quelques produits insolites liés au vin !

    Les chaises longues

    Réalisé avec des douelles (pièces de bois en chêne qui forment les tonneaux) de barriques, ce transat – entre hamac et chaise longue – apporte confort et aisance pour la lecture, la contemplation, la sieste, … ou la dégustation !

    Des porte-bouteilles aux plateaux à fromage et autres planches de présentation

    Lancer une gamme d’articles design réalisé à base de barriques de vin neuves. L’essence même du tonnelier est au cœur de sa conception : mettre en valeur la noblesse du bois et offrir du sur-mesure.

    Pour votre cave, cuisine, votre chai, bar à vin, … quel que soit la position que vous aurez déterminée, les porte-bouteilles garderont l’inclinaison nécessaire pour ne pas faire remonter les éventuels dépôts au bouchon et pour la bonne conservation du vin.

    Les plateaux à fromage, trancheuses à saucisson, dessous de table et même les manches de couteaux seront personnalisés. Brut ou vernis le bois restera naturel et apportera de la chaleur à votre table.

    Objets dérivés au vin : épicerie, bougies, beauté et bien être

    D’autres boutiques spécifiques au vin vous étonneront par l’ampleur des dérivés.

    Les bougies au senteur de grands vins

    Alors que commence la période des vendanges, voici une jolie idée de déco dans le thème. Des bougies artisanales et parfumées fondues dans des bouteilles de vin recyclées, qui rendent hommages aux arômes de nos cépages préférés. Une belle idée à consommer sans modération, pour une fois !

    Les fleurs de sel

    Le Seldevin est un sel gastronomique, aux saveurs riches et variées et à la couleur idéale pour une présentation réussie et un dosage parfait. Fleur de Merlot (à associer aux oies et canards, aux côtes de bœuf à la moelle ou aux magrets), Fleur de Cabernet (à associer aux crustacés, poissons blancs, saumon, Saint-Jacques, viandes blanches), Fleur de Syrah (à associer aux grillades, abats, agneau/mouton et aussi aux salades avec un filet de citron).

    Le vin rouge, la nouvelle tendance cosmétique

    Le vin est une nouvelle tendance cosmétique et s’invite volontiers dans la composition des soins de beauté. Ainsi nombreux produits à base de vin fleurissent sur le marché des soins du visage, du corps, des cheveux, … Le resvératrol est l’actif le plus souvent mentionné alors que d’autres actifs sont également présents dans le raisin, tels que les polyphénols réputés pour leurs actions contre le vieillissement cutané.

    En effet raisin rime souvent avec vin. De la cosmétique à l’alimentation, une large gamme de produits offrent une multitude de possibilités quant à la transformation finale du fruit.
    Pas de gaspillages ! Peau, pépins et rafles issus des déchets de vinification ne sont pas laissés à l’abandon pour le plus grand plaisir de tous !

  • Le bac Lamarque – Blaye : une alternative probante !

    La mise en service d’un ferry-boat depuis le port de Lamarque pour relier Blaye devient effective à partir de la Première Guerre mondiale. Se succèdent ensuite plusieurs types d’embarcations, du premier bateau à moteur de 240 tonnes en 1934 à un éphémère aéroglisseur.

    Inauguré en avril 2014, un bac, d’une longueur de 60 mètres, baptisé le « Sébastien Vauban » est capable d’accueillir à son bord 40 véhicules et 300 passagers. Ce qui devient un vrai jeu de Tétris pour le personnel de chargement, à chaque embarquement !

    Le “Sébastien Vauban”, qui fait partie du service des Transports du Département, transporte piétons, cyclistes et véhicules de toutes sortes, de la rive droite au Médoc (en vice-versa) durant toute l’année. Ce service joue un rôle économique et social important pour les deux territoires.

    Sur l ‘estuaire de la Gironde, le bac Blaye-Lamarque est une alternative probante pour éviter de passer par le pont d’Aquitaine.

    Ce bateau moderne, à la pointe des normes technologiques et environnementales, ne fait pas de bruit et ne provoque aucun rejet dans l’estuaire. La traversée dure environ 20 minutes (entre 15 et 35 minutes selon la marée) pour rejoindre l’autre rive distante de 4,5 km (2,4 milles)

    A chaque traversée, un petit air de croisière. Les touristes et locaux l’utilisent pleinement, à pied, en vélo, en voiture et même à cheval pour certains.

     

  • Qu’est-ce qu’une porte à flots ?

    Un marais sert essentiellement de zone de stockage des eaux lors des hivers pluvieux et de réservoir pendant l’été.

    Les portes à flots (ou portes à marées) placées sur les chenaux principaux sont des ouvrages de régulation qui permettent de gérer les fluctuations des niveaux d’eau dans les marais. Elles ont deux fonctions :

    – La première est d’assurer l’évacuation des eaux de surface, des eaux de pluie et des eaux de marée, en évitant la pénétration de l’eau de mer, lors de la marée haute. L’objectif est alors de drainer une zone humide, de diluer le sel présent en amont de l’ouvrage et d’éviter les inondations. Les portes à flot sont alors des dispositifs de poldérisation.

    – La seconde fonction de la porte à flot est de stocker dans un bassin l’eau apportée à la marée haute. L’intérêt est alors de disposer d’un port toujours en eaux ou bien d’un dispositif de chasse-marée : à marée basse, l’ouverture de vannes relâche l’eau accumulée et refoule les sédiments accumulés à proximité.

    Leur fonctionnement dépend donc de la marée et de la variation du débit des cours d’eau liée à la pluviométrie. Les portes à flots se ferment sous la pression de l’eau de mer à chaque marée montante et, à chaque marée descendante, se rouvrent sous la pression de l’eau douce.
    Vous l’aurez compris, la gestion du niveau d’eau est un enjeu majeur pour l’entretien et la vie du marais !

    Pour voir ces aménagements, il vous suffit de vous rendre sur le chemin de randonnée « la route de l’estuaire », entre la boucle des marais d’Arcins et celle de Soussans. A cet endroit vous pourrez contempler un beau spécimen de porte à flots.

  • Les caisses en bois et leurs nombreuses déclinaisons

    Depuis sa création, la caisserie Bergey valorise la caisse bois. Ce packaging hautement élégant et unique représente un véritable écrin pour les vins d’exception !

     

    La Caisserie BERGEY implantée à Arcins est spécialisée dans l’emballage en bois depuis 1952.

    Elle a acquis l’expérience et le savoir-faire nécessaire pour accompagner les châteaux et domaines viticoles dans l’emballage et le marquage.

    Capable aujourd’hui de produire plus de 2 millions de caisses et 5 millions de marquages par an, la caisserie propose divers types de caisses et marquages afin de satisfaire au mieux une clientèle de plus en plus exigeante.

    Le bois utilisé est le pin maritime choisi pour répondre parfaitement aux exigences de fabrication. En effet, sa propriété mécanique lui permet une fois assemblé en caisse et traité selon les normes européennes, d’être très résistant à la flexion et à la compression durant de longues années, assurant ainsi une conservation et une protection optimales.

    En dehors des produits standards, cette entreprise peut réaliser toutes caisses adaptées aux besoins de chacun.

    Mais une caisse, ce ne sont pas quelques morceaux de bois simplement cloutés. C’est toute une technique et un savoir-faire précis.

    Le marquage

    Afin de mettre les caisses à l’image du château et d’en améliorer l’esthétique, plusieurs techniques de marquage sont proposées : le marquage à chaud consiste à brûler le bois (entre 380° et  500°), le transfert à chaud (dépose d’un film de couleur par pression (90° à 160°), la sérigraphie (plusieurs couleurs en surface du bois), la flexographie (machine rotative, impression en relief à l’encre), le marquage laser, le marquage en impression numérique (quadri).

     

    L’assemblage

    Une fois le marquage réalisé, l’assemblage se fait sur des chaines de montage automatiques (70 % de la production) et semi-automatiques (petites séries et gros formats). La capacité de production est de plus de 2 millions de caisses par an, environ 5 millions de marquages.

     

    Le stockage

    Les bois sont stockés sur plus de 3000 m2.
    Arrivées déjà débitées, les planchettes sont répertoriées suivant leurs spécificités : gros nœuds, petits nœuds, bois blanc. Ces deux derniers types servent le plus souvent au marquage des caisses classiques.

     

    Toutes ces caisses et coffrets permettent de mettre le vin en valeur. Même si le pin reste l’essence la plus utilisée, d’autres essences (chêne, hêtre, merisier, peuplier, …) permettent également de sublimer les emballages des précieux breuvages. De la caisse de 1 bouteille à la caisse de 27 litres, la caisserie Bergey réalise tous styles de coffrets.

    Une fois délestées de leurs bouteilles, les caisses de vin trouvent une formidable reconversion en objets décoratifs (petits meubles, étagères, jardin d’intérieur, potager mobile, caisses à jouets).

     

  • Les lavoirs en Médoc, lieux de mémoire où résonnent écho des battoirs et des bavardages !

    La plupart des lavoirs parsèment nos villes et nos villages, comme sur les communes avoisinantes d’Arsac, Cussac, Lamarque, Arcins, Soussans, … et bien d’autres, et sont de construction tout au plus centenaire. Ces espaces dédiés aux bavardages sont nés avec le XXème siècle et, dès son milieu, se sont retrouvés techniquement dépassés.

    Pourtant source de progrès hygiénique indéniable, ils ont permis une petite révolution. Autrefois, ce n’était que dans les châteaux, chez les nobles, ou les très riches bourgeois, que l’on faisait laver le linge dans des bassins privés.

    Le progrès industriel aidant, les mœurs évoluant, petit à petit l’achat et donc l’entretien du linge devint un problème. L’eau au robinet n’étant pas encore inventée, il fallut dédier des endroits à cette unique possibilité, les lavoirs étaient nés … Construits avec des matériaux du pays sur les berges des rivières ou ruisseaux, ils avaient souvent la double fonction d’abreuvoir-lavoir.

    Parler des lavoirs sans mentionner les lavandières serait une hérésie !! Ces grandes travailleuses, dures à la tâche, étaient surtout des mères de famille souvent nombreuses. Quelques-unes avaient fait du métier leur profession et se louaient aux « riches » qui pouvaient se permettre de ne pas se mouiller les mains. Ces femmes aux biceps durcis par les coups de battoirs, aux mains percluses de rhumatismes, aux doigts perlés de bulles de savon étaient nos arrières grands-mères, nos grands-mères, nos aïeules.

    Rassembler dans un endroit « discret » plus de trois lavandières aux mœurs rudes et langage châtié ne pouvait que se terminer en « radio village », même si ce terme, à l’époque, n’était pas encore inventé. Mais dans ce délicieux mélange d’âge, se transmettaient des recettes culinaires, des conseils ménagers, des remèdes locaux, des astuces anti-tâches et parfois même des cours d’éducation sexuelle !!

    Aussitôt passé la Seconde Guerre Mondiale, la fée électricité éclairant les campagnes, l’eau courante s’exhibant sans peine en tournant un simple robinet, la modernisation pénétrant à chaque domicile, la machine à laver est arrivée au foyer.

    Aujourd’hui, les lavandières ont disparu mais les cancans résonnent encore dans les bassins aux eaux couleur bleu-vert.

    Sur le territoire estuarien sont toujours conservés ces magnifiques lieux de rencontres exclusivement féminins qui permettent d’imaginer l’animation qui régnait en ces lieux !

     

  • L’accord mets & vins n’est pas chose aisée !

    Un mariage réussi et partagé, fait de l’alliance mets et vins un moment inoubliable.

     Accorder un plat avec un vin nécessite quelques précautions. En effet, si celles-ci ne sont pas respectées, on prend le risque de détruire l’harmonie du plat et du vin. Il y a donc des points fondamentaux à respecter afin que le vin sublime votre repas.

    On peut donner deux grandes directions aux accords mets et vins : l’accord complémentaire et l’accord de mariage.

    Dans le premier, on cherchera à associer des arômes et des textures qui compléteront celles du plat en s’assurant que le vin se situe bien dans la même famille aromatique (par exemple des arômes de cassis complétés par des arômes de mûre et myrtille).

    Dans le second, on accordera un vin présentant la même gamme aromatique que celle du plat (par exemple un pigeon à la truffe avec un vieux Médoc, ce vin ayant, au cours de son vieillissement, la faculté de développer des arômes de ce précieux champignon).

    Il est donc préférable pour les personnes possédant une faible expérience des accords mets et vins de choisir l’option de l’accord de mariage, l’accord complémentaire réclamant une maîtrise des gammes aromatiques et de leurs complémentarités internes.

    Quelques idées reçues …
    On dit souvent que le vin rouge s’accorde très bien avec le fromage
    . En réalité, les tanins des vins rouges et le fromage font rarement bon ménage et un arrière-gout métallique peut se dégager lorsqu’on accorde les deux. Beaucoup de professionnels considèrent que la plupart des fromages sont plus adaptés aux vins blancs secs, comme par exemple avec un fromage de chèvre qui s’harmonisera parfaitement avec un sauvignon ou un sémillon.

     « Blanc sur rouge, rien ne bouge, rouge sur blanc, tout fout l’camp ».

    On a tous déjà entendu ce dicton qui dit que nous devrions toujours boire le vin blanc avant le rouge… Ce n’est pourtant pas toujours vrai et il est parfois nécessaire de déroger à cet ordre de service des vins. Ce qui importe en réalité, c’est la puissance et la charpente du vin : lors d’un repas, il faut servir les vins les plus légers d’abord, et les vins les plus robustes ensuite (oui, certains vins rouges peuvent être plus légers et moins puissants que des blancs…).

    Réussir vos accords mets & vins, c’est avant tout se faire confiance et essayer. Si vous souhaitez boire du vin rouge avec votre fromage ou un champagne au dessert c’est votre droit, tant que ça vous fait plaisir. Un accord réussi, c’est avant tout se faire plaisir !

  • Moulin à vent en pays viticole, mais que reste-t-il de nos moulins à vent en Médoc ?

    Les visiteurs qui parcourent le Médoc ne peuvent que constater que le « pays » regorge de moulins à vents.

    Mais une question subsiste : pourquoi autant de moulins à vent dans une région viticole ?

    En raison de la présence de vents réguliers et puissants, les abords de l’estuaire concentrent en Médoc de nombreux moulins. Ils sont d’ailleurs construits sur des sites dégagés afin de bénéficier au mieux de la force éolienne. Ces moulins à vents sont tous des moulins-tours, dont la plupart sont en ruine. Certains ont perdu leur toiture, leurs ailes et leur mécanisme et seule une tour cylindrique encore debout rappelle l’existence d’un moulin à vent.

     

    Durant le Moyen-Age, le Médoc était essentiellement une terre céréalière : blé, seigle, sarrasin, et même maïs. Malheureusement la progression du vignoble a pris le pas sur les céréales, anéantissant définitivement cette activité artisanale très dépendante de cette énergie renouvelable et aujourd’hui très à la mode.

    Cependant, à présent, demeurent encore quelques moulins restaurés pour nous rappeler cette vocation céréalière ancienne dans le Médoc.

     

    Le Moulin Rose de Malescasse

    Ce moulin avait totalement perdu son lustre d’antan, tombant même en décrépitude. Et c’est avec courage et patience qu’il a pu retrouver son apparence telle qu’on peut l’observer aujourd’hui.

    Son ancienne toiture en bois a été remplacée par une toiture en plaques de bitume, et les belles pierres de la bâtisse ont été recouvertes par une couche d’enduit rosé, qui lui valut son surnom de “Moulin Rose de Malescasse”. Plus personne à Malescasse ne se souvenait de l’avoir vu tel qu’il devait être au XIXème siècle.

    Les travaux de restauration ont permis au moulin de retrouver son éclat origine, grâce à une rénovation minutieuse, effectuée dans les règles de l’art par des artisans locaux.

    Une nouvelle charpente en chêne et pin douglas a été posée sur le moulin, avec un voligeage en peuplier et des ailes en chêne de quinze mètres d’envergure avec vergues et barreaux chevillés. Ces impressionnantes ailes sont soutenues par un axe en chêne d’une seule pièce de six mètres de long. Quant à la toiture, elle est recouverte de tuiles de châtaignier et l’entrelacs de poutres qui la soutiennent pèsent tout de même sept tonnes !

    Quant aux murs, on peut désormais admirer leur appareillage de pierre d’origine camouflé auparavant par un enduit rose.

    L’édifice situé sur une butte, atteste que cette partie du Médoc était autrefois bien venteuse. Il conservera l’habit qui a donné son nom à la petite route passant devant le château, le chemin du Moulin Rose …

    Le soir, grâce à une mise en lumière par diodes électroluminescentes, le moulin retrouve cette irréelle et délicate couleur rose.

    Le moulin ainsi réhabilité ne fonctionne toutefois pas du fait qu’il n’est pas équipé du mécanisme permettant d’entraîner sa meule. De plus, un moulin en activité nécessite une étroite surveillance, ce qui n’est pas forcément compatible avec l’activité viticole du château !

     

     

     

  • Portes ouvertes dans les châteaux du Médoc : 12 & 13 septembre

    Aujourd’hui le plus difficile n’est pas d’entrer dans un château mais bien de savoir lequel choisir ! Si la visite des caves et la dégustation restent le cœur de la manifestation, une offre de « plaisirs » s’est développée au fil des ans : restauration au château, jeux, musique, expositions artistiques, … pour les grands, les jeunes et moins jeunes mais aussi les tout-petits.

     

    Voici la liste des châteaux qui vous attendent (la plupart sur réservation), ayant tous mis en place des dispositifs liés à l’actualité Covid.

     

    Appellation AOC Margaux

    Château Les Baraillots (Margaux) – 10h/18h

    • Visite guidée des chais
    • Concert Scène Ouverte
    • Food Trucks et marché gourmand
    • Animations pour les enfants / Jeux de société

     

    Château Lascombes (Margaux) – 10h/12h30 & 13h30/18h

    • Visite guidée des chais sur rendez-vous
    • Food Trucks sur place avec possibilité de pique-niquer dans le parc

     

    Château La Tour de Bessan (Cantenac) – 10h/18h

    • Visite guidée des chais
    • Exposition

     

    Château Desmirail (Cantenac) – 10h/18h

    • Visite guidée des chais

     

    Château Siran (Labarde) – 10h/18h

    • Visite guidée des chais
    • Visite des collections privées

     

    Château Dauzac (Labarde) – 10h/18h

    • Visite guidée des chais
    • Initiation à la dégustation / Découverte des parfums du vin

     

    Appellation AOC Haut-Médoc

    Château de Lauga (Cussac-Fort-Médoc) – 10h/18h

    • Visite libre ou guidée des chais
    • Marché gastronomique : fromages, charcuterie basque, miel, macarons
    • Restauration sur place

     

    Château Lanessan (Cussac-Fort-Médoc) – 10h/18h

    • Visite guidée des chais sur réservation
    • Visite du musée du cheval
    • Expo de peintures
    • Food Trucks
    • Chasse aux trésors / Coloriage / Création de masques
    • Le dimanche uniquement : spectacle de clowns (magie / jonglage / sculpture sur ballons)

     

    Cave des 2 Rives (Cussac-Fort-Médoc) – 10h/18h

    • Visite guidée des chais
    • Visite pédagogique

     

    Château Malescasse (Lamarque) – 10h/18h30

    • Visite guidée des chais
    • Restauration sur place avec la ferme Moulié pour un déjeuner champêtre

     

    Château Arnauld (Arcins) – 10h/18h

    • Visite guidée des chais
    • Expo de toiles

     

    Château Bellevue de Tayac (Soussans) – 10h/18h

    • Visite guidée des chais
    • Expo de peintures
    • Démonstration de vans aménagés
    • Baby-Foot / Jeux pour enfants

     

    Château d’Arsac (Arsac) – 10h/18h

    • Visite guidée des chais

     

    Château Larrieu Terrefort (Macau) – 10h/18h

    • Visite guidée des chais

     

    Château Maucamps (Macau) – 10h/12h & 14h/18h

    • Visite guidée des chais
    • Initiation à la dégustation
    • Repas vigneron (sur réservation)

     

    Bonne dégustation !!

     

    L’abus d’alcool est dangereux pour la santé.

     

  • Les vendanges et l’art du tempo !

    Cela fait des milliers d’années que l’on produit du vin. Ce n’est pas seulement un art, c’est aussi une science. Généralement, plusieurs étapes sont nécessaires pour faire du vin : la vendange, le foulage, le pressurage, la fermentation, la clarification, la maturation et enfin la mise en bouteilles. Ce processus est scrupuleusement suivi avec certaines variantes, selon les propriétés qui rendent leurs vins uniques.

    La vendange est la première étape du procédé de fabrication du vin. C’est d’ailleurs un élément important pour garantir un excellent vin. Les raisins sont les seuls fruits qui possèdent les acides et les tanins nécessaires pour faire un vin naturel et constant. Les tanins sont des éléments structurants et qui donnent amertume et astringence.

    L’époque à laquelle les raisins sont récoltés détermine l’acidité, la délicatesse et la saveur du vin. Déterminer le meilleur moment pour faire ses vendanges requiert un coup de pouce de la science mais également de goûter le raisin, méthode utilisée depuis toujours. L’acidité et le goût sucré du fruit doivent être parfaitement équilibrés, mais l’époque de la vendange repose aussi largement sur la météo.

    Pour vendanger, deux méthodes : à la main ou mécaniquement. Les nombreux châteaux Grands Crus Classés du Médoc ont l’obligation de vendanger à la main. Une fois les raisins transférés dans l’exploitation vinicole, ils sont triés, la majeure partie du temps, sur des tables vibrantes afin d’écarter les grains douteux, trop petits ou pas suffisamment mûrs.

    Le foulage et le pressurage

    Une fois les raisins triés, ils sont égrappés et foulés par des presses mécaniques. On obtient alors ce qu’on appelle le moût. Il s’agit simplement de jus de raisin fraîchement pressé qui contient les peaux, les graines et les débris solides.

    Pour le vin blanc, le vigneron foule et presse rapidement les raisins pour séparer le jus des peaux, graines et autres résidus solides. Le but est ainsi d’empêcher que le vin ne colore et que des tanins non désirés ne filtrent dans celui-ci.

    Le vin rouge, en revanche, reste en contact avec les peaux pour développer son arôme, sa couleur et ses tanins.

    La fermentation

    Le moût (ou jus) peut commencer à fermenter naturellement dans un délai allant de 6 à 12 heures avec l’aide des levures. Cependant, de nombreux vignerons interviennent et ajoutent une levure industriellement qui apporte de la consistance à la fermentation. Cette fermentation continue jusqu’à ce que tous les sucres se soient transformés en alcool.

    Pour créer un vin sucré, les vignerons arrêtent parfois la fermentation avant que tout le sucre ne soit devenu alcool. Cette étape peut prendre entre dix jours à un mois, voire plus.

    La clarification

    Une fois la fermentation achevée, commence la clarification. Il s’agit du procédé dans lequel les résidus solides tels que les cellules de levure mortes, les tanins et les protéines sont retirés. Le vin est transféré dans un nouveau réservoir, par exemple un fût de chêne ou une cuve en acier inoxydable. Le vin peut ensuite être clarifié par collage (souvent au blanc d’œuf) afin de filtrer tous les sédiments et particules fines. Ainsi, elles migreront vers le fond de la barrique ou de la cuve. Une fois clarifié, il est ensuite décuvé dans une autre barrique ou cuve.

    La maturation et la mise en bouteille

    La maturation et la mise en bouteille sont les dernières phases du procédé de fabrication du vin.

    Faire vieillir son vin en fûts de chêne le rendra plus souple, plus rond et lui conférera des arômes plus prononcés. Généralement, on parle de « laisser vieillir » dix-huit mois pour les premiers vins et douze mois pour les seconds, dans des barriques en bois de chênes français. Le degré de chauffe d’une barrique est également très important dans l’élevage et pour les tanins que l’on veut apporter.

    Après cette longue maturation, les vins sont prêts à être mis en bouteilles.

    Mais que deviendrait tout ce savoir-faire sans le plaisir de la dégustation ?

     

  • Le mascaret : un phénomène rarissime !

    Le mascaret : un phénomène rarissime !

    Le terme mascaret se rapporte à la surélévation du niveau de l’eau dans l’estuaire de la Gironde sous l’effet de l’onde de marée. A chaque marée, le niveau de l’eau de l’océan monte. Cette eau pénètre les fleuves par leur embouchure et donc le niveau de l’eau monte également dans le fleuve. Le mascaret c’est donc le nom que l’on donne à l’onde, la vague qui remonte la Gironde. Ainsi, il n’y a pas moins de deux mascarets par jour.

    La plupart du temps, le mascaret est imperceptible. Mais lors des grandes marées notamment – avec un coefficient supérieur à 100 -, et lorsque le débit du fleuve est important avec toutefois un niveau d’eau faible, la rencontre de la marée montante avec le courant descendant du fleuve fait naître une forte vague qui remonte le fleuve à grande vitesse.

    Il est aujourd’hui possible d’observer ce phénomène naturel du côté de la Garonne et de la Dordogne. Là, une vague pouvant atteindre les deux mètres de hauteur déferle à des vitesses pouvant aller jusqu’à 20 km/h.

    En Gironde, le mascaret peut être observé à différents endroits le long de l’estuaire et de ses affluents : à partir du port d’Issan ou de Macau dans le Médoc jusqu’à Barsac sur la Garonne et Libourne sur la Dordogne. Mais c’est à Saint-Pardon, sur la commune de Vayres, qu’il est réputé le plus spectaculaire. C’est l’endroit idéal pour voir le mascaret et les surfeurs.

     

    « Kiffer la vibe »

    Vous souhaitez troquer votre tenue de ville pour une combinaison intégrale et partir slider sur le mascaret, planche à ailerons sous le bras ? Rien de plus simple !

    Approchez-vous et voyez comme la vague roule, boule, en une série de bourrelets qui peuvent atteindre la dizaine. Mais jusqu’où peut-elle bien galoper, cette vague incongrue ? Cette vague creuse son chemin vaille que vaille et emporte sur ses flancs d’audacieux surfeurs pour le plus grand plaisir des spectateurs émerveillés et envieux

    Mais jusqu’où voguent-ils, ces surfers new age ? Sur quelle distance seront-ils capables de maîtriser leur équilibre et l’élément capricieux sous leurs pieds ? Un kilomètre, parfois plus pour les plus habiles. Quant aux autres, moins chanceux, ils ne grimperont que quelques secondes sur la planche et se feront doubler par la vague. Ceux-là se retrouveront le bec dans l’eau peu appétissante… seul trophée promis à tous ! Car ici, il n’y a ni médaille ni coupe ! Ils se contenteront de la beauté éphémère du spectacle et des encouragements des joyeux badauds. Les surfeurs et les curieux se retrouveront sûrement ici l’an prochain : à Saint-Pardon, la Mecque des chercheurs d’insolite…

     

    A vos agendas 

    Le prochain épisode de grandes marées, où vous pourrez le voir et pourquoi pas le surfer, aura lieu les vendredi 18, samedi 19 et dimanche 20 septembre 2020 où les coefficients seront situés entre 109 et 113.